domingo, 25 de julio de 2010

Galanteries 2


Durante su estancia en el Paraíso, Héctor Amado, purgó el poseer un corazón más grande que su conciencia, pues el amor que constantemente le bombeaba aquél obnubilaba por completo aquella lucidez de que siempre hizo gala. Gozosamente ahogado en la exuberancia de un sentimiento que le batía una y otra vez, él se entregaba con delectación a este nuevo estado que le hacía sentir el mundo con una intensidad nunca antes sentida. Oh, sí, ya había estado enamorado; de hecho era muy enamoradizo desde aquella primera vez a los nueve años... Pero esto era distinto, esto poseía otra entidad: ya no era solo pasión por un cuerpo, unos ojos, una boca, una sonrisa, un gesto, una forma de ser,... no, ahora la pasión se desbordaba y se vertía sobre todo, se sentía por todo (ya creo haberlo dicho). Héctor, durante esta época, se dedicó por entero, en cuerpo, alma y espíritu a experimentar este amour fou increíble con la determinación de quien respira porque sabe que si no...

Y así, entre sus escritos hay, cómo no, poemas, pero también ficciones, pensamientos, ensayos aforísticos, humor, sí humor, porque amor sin humor resulta empalagoso.
Hoy os voy a traer una muestra de esta versatilidad, muy bien acompañada por la espléndida y genial música de ese espléndido y genial fauno que es Tom Waits -a quien Héctor Amado idolatraba (e idolatra)-, que acercarán al lector al ambiente emocional en que bullía nuestro protagonista.
Entresacar unos cuantos temas de la ingente y excelente producción de este malabarista de los sentimientos urbanos -que es tanto como decir juglar de hoy- se hace, cuanto menos injusto, pero me remitiré a los temas que fueron banda sonora mientras Héctor intentaba escribir -y describir- esa bendita hoguera en que se consumía sin consumirse, antes bien al contrario: no dejaba de crecer...

Para ordenar su producción, Héctor Amado, colocó cada estilo bajo una etiqueta; y así, en base a aquella que tanto amara -y que llamó Félicité-, bajo el epígrafe genérico de Félimonde, puso nombres a diversas etiquetas como: Félifictions, los relatos fantásticos; Félimpressions, pensamientos; Félidéfinitions, definiciones had hoc; o bien etiquetas más neutrales: cadrages, cine; réflexions, prosa o poesía reflexiva, no expresamente amorosa; diteslenmusique, vídeos musicales con texto alusivo; muses, huelga decir el qué,...

Espoire illusoire... Vous aviez déjà pénétré jusqu'a les confins de mon âme:



Jane aime beaucoup danser

C'est l'histoire d'une fille
de beau regard absorbé
qui s'appelait Jane
et qui aimait beaucoup danser.

On dit que dès le berceau
Elle branlait déjà sa tête
Quand elle sentait la musique
Que son grand-père sifflait.

Après, quand elle grandit
avant de savoir marcher
Elle mouvait déjà son corps
D’une façon passioné.

Personne sait d’oú le vienne
Cette fièvre pour danser
Mais est un fait indoutable
Qu’elle ne peut pas s’arrêter.

Lorsque la semaine commence
Et elle va travailler
Le seul qu’elle attend
C’est l’arrivée du weekend.

Au bureau tous l’appellent
“la perpetuum mobilé”
par la manière de mouvoir
ses hanches et ses pieds

et elle sourit doucement
en dansant sans cesser
pendant que ses lèvres
dessinent dans l’air un baisser

Ah! Douce Jane ravissante
Faite de rythme pour captiver,
les garçons deviennents fous
quand ils te voient danser.

Lorsque la semaine commence
Et tu vas travailler
Le seul que tu attends
C’est l’arrivée du weekend...

...Pour aller à la disco
Et en dansant t’oublier
Que tes beaux yeux marrons
Ne peuvent pas voir la lumière.

(Extrait de
Félifictions)

*



Déchirure II

Me voici, une autre vendredi, comme tous les vendredis depuis une année déjà, plus ou moins à la même heure, environ de minuit. J'entre, salue avec un légère geste de la main et m'assieds toujours en la même place, la table du fond proche du haute-parleur.
Guy me demanda une fois, quand il avait déjà fait confiance, pourquoi je choissais cette place et pas d'autre, je lui répondis quelque chose sur garder mes arrières -c'est une chose que j'ai essayé de faire toujours avec peu de succés- et aussi pour essayer arrêter mes pensées en écoutant la musique - je crois l'avoir dit d'une façon plus nette mais avec ce sens-. Le vrai c'est que la proximité du haute-parleur provoque des vibrations plus fortes qui agissent comme une massage cérébral au même temps que le premier plan de la musique met en sourdine mes pensées plus obsessives en se devenant alors plus sensitives, plus mélodieux, plus vifs...

Je n'ai plus besoin de demander mon consommation, Guy, mon bon ami anglais me sert le whisky comme d'habitude et après il met Small Change dans l'appareil de musique. C'est un CD de Tom Waits avec une grande signification pour moi. L'un de ses tracks est Tom Trauber's Blues (ou ce qui est la même chose, Waltzing Mathilda), une chanson bouleversante qui parle de désespoir mais d'une manière stoïcienne, pas resignée mais assumée; une interprétation étonnante de Tom Waits fait le reste.
Cette mélodie est comme un pont qui me méne vers Elle, un pont construit avec des nuits de poèmes et insomnie, de flamme et ivresse, un pont fait de fulgurances sur une voix obscure et brisée.
Douce déchirure, lancinante caresse, sensations paradoxales peuplées de yeux marrons à l'intensité des trous noirs.
Tourbillon d'envies teintes de blues.
Si maintenant Elle me demandait qu'est ce que le Blues, je le pourrai répondre: "le blues est la couleur de votre absence". Et effectivement, la déchirure s'habille de Blues.

Mon bon ami Guy me sert un second verre de whisky, ébauche un sourire complice et se retire au comptoir.
Le concert commence.
Aujourd'hui joue un vieux bluesman de New Orleans.
Les lumières s'éteignent, mes pensées s'allument...

(extrait de Félifictions)
*



Musétang

Dans l’etang tranquille de sourface languereuse
Se cache, au profond, un trésor inaudit
De chaude passion interdite
Et de douce tendresse: sa vertu prodigieuse.

D’une beauté si ravissante que mystèrieuse,
Attirante comme un trou noir qui peuple la nuit,
Sa voix d’onde muet me dit
paroles qui dépeignent des histoires fabuleuses.

Et moi, envoûté, avec des mains nombreuses,
Je me jette à l’eau de cet autre étang gris
Oú j'espère vaîncre les ennuis
Avec l’aide de Son inspiration joyeuse.

*


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Puso la música a Galanteries 2
Tom Waits
I hope don't fall in love with you
Tom Trauber's Blues (Waltzing Mathilda)
Martha
Blue Valentines

Ilustración de apertura
Georges Seurat
Une baignade à Asnières

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Links de interés
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